10/02/2010

Les trucs des anciens pour bien réussir les JO

Voilà une brève assez rigolote que j'avais envie de vous faire partager, sur l'actualité des J.O. ! passionné de montagne et de tout ce qu'on peut y faire, voici les "trucs" des anciens Skieurs aux plus jeunes pour bien réussir les J.O. de Vancouver. Allez la France !


Ton temps, tu prendras

Edgar Grospiron: On n’a pas trop le temps de se disperser parce qu’il y a les entraînements avant la compétition. C’est très rythmé. Il y a des créneaux à respecter sur les pistes d’entraînement. En général, c’est deux heures.
Jean-Pierre Vidal: Ca fourmille de tous les côtés. Tout le monde ne parle que de ça: le grand public, la presse… Il faut absolument réussir à maintenir une certaine routine.

La pression tu géreras

E .G.: Il faut y aller «match après match», comme dit Aimé Jacquet. Il faut dominer cette pression parce qu’elle monte très vite et elle va très haut. Tout est exacerbé par le côté universel que représentent les Jeux olympiques.
J.-P. V.: A cause de mes nombreuses blessures, participer aux JO était déjà un aboutissement. J’avais tout misé sur le plaisir d’être là. J’avais une pression positive. Il faut à la fois capter l’énergie et être capable de la restituer le jour de l’épreuve. C’est ce qu’arrive à faire quelqu’un comme Usain Bolt lors des Jeux d’été. Il sait jouer avec la grandeur de l’événement. Le point positif pour les Français est que ça se passe à l’étranger, en Amérique, ils auront sans doute moins de journalistes à gérer et pourront mieux se concentrer.


Le village olympique, tu squatteras

E. G.: On y croise 80 nationalités différentes Il y a des héros et des gens qui ne sont personne parce que c’est leur première participation parce qu’ils viennent de pays où tu ne t’imagines même pas qu’ils puissent participer parce qu’il n’y a pas de neige. C’est un petit monde réunit par les mêmes valeurs. On est différents de langues et de cultures, mais on est pareil de racines.
J.-P. V.: Il faut aller au village olympique pour capter l’ambiance, l’état d’esprit. On apprend des échecs et des victoires des autres. Les JO sont avant tout une épreuve collective. C’est pour cela que la première médaille de la délégation est si importante. Quand elle n’arrive pas tout de suite, il y a une vraie pression qui se crée et on voit certains athlètes s’écrouler.

De l’événement tu profiteras

E.G.: J’étais debout sur le podium. Moment magique et vertigineux. Il y a une cérémonie, on te remet un bouquet de fleurs, une médaille. Et puis, d’un coup, tu te retrouves tout seul. T’entends la Marseillaise, tu vois ton drapeau qui se lève. Et là, tu refais tout le film de ta vie. Qu’est-ce qui fait que j’en suis arrivé là? Je repensais à ma jeunesse, la passion du ski transmise par mes parents, les copains avec qui je me suis éclaté, les décisions qu’il a fallu prendre pour bifurquer vers le ski. Et puis là, voilà, tu es champion olympique.
J.-P. V.: Avec mon épreuve à la fin des Jeux, je n’avais pas pu profiter de l’événement. Nous étions même restés en Europe pour nous entraîner. C’est dommage. La cérémonie d’ouverture permet par exemple de capter l’énergie de l’événement. L’accréditation athlète ne te permet pas d’aller voir les épreuves des autres disciplines mais en alpin, je connaissais du monde et j’avais pu me faufiler. Par exemple pour aller voir les slalomeuses, sentir l’ambiance, le public.


Un homme tu deviendras

E.G.: Jusque-là, je faisais tout avec ma jeunesse, ma créativité, mon envie, mon insouciance. Toujours sérieux dans le travail, mais décontracté dans la forme. Descendu du podium, tu n’es plus le même dans le regard des gens. Moi, j’avais toujours l’impression d’être un petit con, les autres voyaient un champion olympique. Tu endosses une responsabilité, tu as une valeur d’exemple. Après, tu n’as plus la même insouciance…

Matthieu payen et Matthieu Goar
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